Prédation L’effarouchement des ours en consultation
L’arrêté qui fixe les conditions et les limites de mise en œuvre des mesures d’effarouchement des ours est en consultation publique jusqu’au 9 mai 2021.
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La consultation publiqueconcernant le nouvel arrêté d’effarouchement des ours est ouverte jusqu’au 9 mai 2021 sur le site du ministère de la Transition écologique. Le but est de trouver un cadre légal pour protéger les troupeaux après l’annulation du précédent arrêté par le Conseil d’État en février 2021 qui estimait que les tirs non létaux portaient atteinte à la survie de l’espèce.
Des mesures fortement décriées
Plus de 2 500 personnes ont déjà donné leur avis. Une large majorité s’exprime contre ces mesures. Pour les éleveurs, l’effarouchement des ours ne fait que déplacer le problème. Ils expliquent que l’ours a besoin de 15 à 20 kg de viande chaque jour pour se nourrir. Si le prédateur est dérangé pour consommer une brebis, qui reste une proie facile, il ira se servir dans le troupeau voisin.
En outre, l’attaque qui s’est déroulée à la fin du mois d’avril à Lançon dans les Hautes-Pyrénées, où un ours a forcé la porte d’une bergerie a renforcé leurs craintes de se faire attaquer eux-mêmes.
Pour le Conseil national de la protection de la nature (CNPN), le projet d’arrêté reconduit celui pris en 2020 moyennant quelques modifications, sans remise en cause de l’expérimentation commencée en 2019. Le CNPN estime que l’effarouchement est une mesure de dernier recours et considère que « la combinaison bergers, chiens de protection et parquage nocturne semble la plus adaptée pour prévenir des dommages. Il est regrettable que le déclenchement des mesures d’effarouchement ne satisfasse pas à l’ensemble de ces critères. »
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